Le Député-Bourgmestre Daniel Senesael a posé une question écrite à la Ministre de l'Intérieur au sujet du Service d’Assistance Policière aux Victimes, suite à la recrudescence de drames dans l’actualité, dont certains font non seulement des victimes directes, mais aussi de nombreux témoins, pour qui certaines images restent indélébiles voire traumatisantes.
Entre autres, la Ministre a précisé qu'il n'y avait aucune condition d’accès à l’assistance policière aux victimes et que ce service est une tâche fondamentale de tout policier sur le terrain. Ainsi, toute victime, directe ou indirecte, qui a subi un préjudice résultant directement d'actes ou d'omissions contraires à la loi, y compris une blessure physique ou mentale, une souffrance morale ou une perte économique, a droit à une assistance spécifique fournie par le Service d’assistance policière aux victimes.
Le Service d’assistance policière aux victimes est assuré par un ou plusieurs assistants sociaux par arrondissement judiciaire au sein de la Police Fédérale. Par ailleurs, tous les membres de la Police Intégrée reçoivent un module d’Assistance policière aux victimes. De plus, un module spécifique, concernant les agressions sexuelles, la violence conjugale et les rapportages de mauvaises nouvelles est également engeigné. Des séances de sensibilisation et journées d'études sont également organisées (soins de première ligne après un événement traumatisant, violences conjugales, maltraitance d’enfants, agressions sexuelles, rapportages de mauvaises nouvelles, etc).
Le Député-Bourgmestre a demandé un rapport des effectifs, des personnes prises en charge, mais aussi un rapport statistique global du Service, ce à quoi la Ministre a répondu qu'il n'y avait pas de chiffre disponible quant au nombre de personne ayant fait appel à l'aide du Service ou aux policiers ayant été formés à l'assistance.