Ce mardi, un projet de loi sur la promotion de la réparabilité et de la durabilité des biens a été discuté en Commission Energie. L’occasion pour le Député-Bourgmestre Daniel-Senesael de revenir sur la proposition de résolution de juin 2023 de son groupe !
La principale mesure du projet consiste en la mise en place d'un indice de réparabilité et d'un indice de durabilité, évaluant la faisabilité du démontage et de la réparation d’un bien ainsi que sa robustesse et sa fiabilité. Concrètement, une personne qui souhaite acheter un smartphone, une TV ou une tablette pourrait plus facilement savoir si cet objet est amené à durer dans le temps et s’il peut être réparé ou non.
Le groupe du Député-Bourgmestre avait déjà, en juin 2023, déposé une proposition de résolution demandant au gouvernement d'avancer sur la mise en place de tels indices pour les appareils électroniques, dans le cadre des mesures mises en place pour contrer les impacts sociaux, environnementaux et climatiques causés par les équipements TIC mis sur le marché.
En effet, les objets numériques font partie intégrante de notre quotidien, chez nous ou au travail. Selon le Député-Bourgmestre Daniel Senesael, il ne faut pas le voir d’un mauvais œil : ils permettent de nombreuses avancées et facilités, notamment en termes d’accès à différents domaines ou de communication. Cependant, conscients de ce succès, des stratégies commerciales se mettent en place dans un but de consommer toujours plus. « En produisant toujours plus de produits, de mauvaise facture et pour moins cher, ou à durée de vie limitée dans le temps sans possibilités de réparation optimale, les producteurs s'assuraient que les gens doivent racheter un produit similaire, voire le même, à court ou moyen terme. »
Les conséquences financières, sociales et environnementales sont nombreuses : des enfants sont obligés de travailler et environ 50 millions de tonnes de déchets numériques sont générées chaque année, dont la grande majorité est rejetée dans l'environnement et n’est pas recyclée. Si le numérique présente de nombreux avantages, il doit aussi être encadré. Dès lors, s'ils ne règlent pas tous les problèmes à eux seuls, les indices promus par Daniel Senesael et son groupe constituent des outils très intéressants. La liste des produits concernés devra être définie et l’articulation entre les deux indices précisée, mais c’est un pas de plus vers une consommation plus durable !